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mercredi 20 mai 2015

Mad Max - Allez le voir !

Bonjour à tous !

Comme le titre le laisse entendre, je suis allé voir Mad Max.
C'était ...

... vraiment bon.
Si vous ne l'avez pas encore vu, embrassez votre femmes et vos enfants, posez votre veste de cuir sur vos muscles luisants, enfilez votre string post-apocalyptique réglementaire et allez voir ce chef d’œuvre.

Pour ceux qui reste, sachez que je vais légèrement spoiler, et que c'est moche. La critique ne sera pas critique, parce que j'ai clairement aimé. En avant !

Mad Max, c'est l'histoire d'un type qui n'a pas de chance. Alors qu'il est en compagnie de sa vrombissante Estrada et de sa douce folie, notre brave héros se mange une attaque de méchants de Ken le survivant qui ... l'attrapent. Première fuite du film ? Un échec.
Max est un type avec du tempérament, mais le sang lui monte rapidement au nez. Pratique, vu que c'est un donneur universel, ce qui le transforme en transfusion humaine. Et quand le Big Boss immortel demande de faire la chasse à ses femmes (affaires familiales), le Foufou est embarqué sur le véhicule de Luke Skywalker pour lui offrir en permanence son délicieux sang.
Ils partent ainsi à la chasse à la galinette, ou à la gazelle, c'est selon. Car les épouses de messire le Méchant sont escortées/conduites par Furiosa, un des rôles féminins les plus badasses de la galaxie.

Ça, c'est le speach. Et le miracle est que vous aurez pleins de surprises (spoil dans 3 . 2 . 1) :
- Les rôles féminins sont divers et variés. On a de la princesse apocalyptique, des portes-bijoux de familles, des vieilles ultra badasses et attachantes, de la paumé, de la désespéré, des utopistes ... Au moins, il y a de la variété, les nanas ne sont pas coulées dans le même moule.
- La vieille qui a des graines me fait penser au vieillard qui a un poignée de riz dans Ken le survivant. Et j'adore ce personnage, usé jusqu'à la corde, mais maintenu par son espoir et son réalisme.
- Le trio de Héros. Max, il est pas tout seul, il y a aussi Furiosa et Luke. Luke est vraiment, mais VRAIMENT une bonne surprise. Déjà, on n'identifie pas son rôle dans les trailers. Ce qui en soit est une performance. Mais surtout, c'est un personnage avec plein de facettes : il cherche la gloire et le Vahalla, est ultra enthousiaste mais sait que ses heures sont comptées. Il est condamné et il le sait. Son allégeance et ses croyances changent tout au long du film, il se construit. Et c'est vraiment chouette de voir ça au cinéma.
- Les méchants et les bécanes. C'est de l'epicness de premier choix. On sent un assemblage de vieux machins d'un ancien temps
(que ce soit les véhicules, les costards, les armes) mixés et apocalypsifiés. En regardant attentivement, je suis sûr que l'on peut constituer une liste des trucs et des pièces utilisées dans ce film. En outre, chacun à sa personnalité, entre le défourailleur aveugle, l'expert comptable qui chausse des pelleteuses et la bagnole porc-épic. Et c'est vraiment du bonheur. Et vous ai-je parlé du petit tambour de l'armée du mal ?
Rien est chromé, rien n'est maquillé ni bien peigné. C'est la fin du monde, bon Dieu !











Eux ne le savait pas




Mais le plus beau, dans tout ça, c'est l'univers.

Comme Star Wars ou John Carter, on pourrait ce faire un guide touristique, avec les spécialités culinaires des régions ou l'organisation des différents clans. Le film reste cohérent avec lui-même du début à la fin. C'est une chose bien trop rare avec les films à gros budgets de notre époque.

Finalement, c'est article ne vous apportera rien de neuf. Mais aller voir ce film, c'est appréhender une œuvre majeure qui changera la face du monde, comme Star Wars ou Matrix.

Scénario : Excellent. On quitte le "chemin du héros", et c'est surprenant ... et très bon.
Personnages : Génial. Des personnalités biens trempées, des grandes gueules, des fanatiques et des soumis. Bref, un large panel.
Univers : Un sans faute. Immersif, cohérent et immense.
Bande Son : Des comme ça, il en faudrait tout le temps. Varié mais toujours de bon ton.

Prêts pour l'apocalypse ?
https://www.youtube.com/watch?v=6Nh3z0oohUo
Eyh, qui a dit que tout n'était pas possible ^^ ?







Voilà, passez une bonne journée !

jeudi 16 avril 2015

John Carter



J'ais vu ce film. Et j'ais aimé. Franchement et sans hontes. Sisi. J't'y jure t'inquiète ch't'embrouille.
Bon, pourquoi ce billet ?

Tout simplement, après ce visionnage qui m'a tout durci dedans dehors mes fondements, je suis allé voir sur les internets les critiques.

Oui, je suis comme ça.

Et c'était moche. Le monde a craché sur ce film. Mais je vais réparer ce tort. Bienvenue ici dans ma critique positive. Je ne ferais pas de spoiler. Ce film est vraiment bon, je vous invite à le voir et à le découvrir.

Avant de commencer mon plaidoyer, je vais lister les points que les critiqueux et les journaleux ont honteusement souligné, et qui m'énerve au plus au point !
- beuh Carter c'est Conan
- beuh Carter est en slip
- beuh le décor semble être un agglomérat de fantaisy et de futurisme
- beuh il se téléporte comme dans Star Treck
- beuh il y a une arène comme dans gladiator
- beuh nan mais les aliens quoi !

On n'y va.
John Carter, c'est un dowap capitaine de cavalerie durant la guerre des ricains, entre les petits gris et "Le Grand Bleu". Johnny, c'est un bleu meurine, un viking du Nord. D'ailleurs, le film débute avec un Carter et la belle barbe de Carter. Il cherche une mine d'or, le machin de la muerte pour vivre entouré de cocaïne et de jacuzzi de champagne pressant du Nespresso jusqu'à la fin de ses jours.
Mais l'armée à besoin de John, car John est un crac, John c'est le meilleur et John fait un bon café. Sauf que l'intéressé considère que l'armée lui a fait déjà bouffé (ou pire) assez de savonettes. La séquence permet de comprendre la relation de Kalash-Carter avec la hiérarchie, la guerre, ses traumatismes, etc, etc, avec un chouette traitement, car il n'y a que des nimages (enfin bon, on est au cinéma, normal, hein ?) et peu de paroles (c'est pas du Nolan, quoi ?).
C'est beau, bien foutu, on comprend tout ...
... et là, la comparaison avec Conan n'a pas lieu d'être. Conan, c'est lui :


Carter, c'est un pacifiste, avec des problèmes familiaux, qui ne veut pas se battre. IL EST Où LE POINT COMMUN AVEC CONAN LE BARBARE  QUI OFFRE DU SANG POUR LE DIEU DU SANG ET DES CRÂNES POUR LE DIEU DES CRÂNES (le capslog, c'est vulgaire, mais là je ne peux pas me retenir) !?!?!

Bon, le film continue. Johnny John fait une biffe à l'autorité ricaine locale (le monsieur qui a mis le grappin sur Carter) et tente de s'échapper. Mais il y a des peaux rouges devant lui, et des steak bleus dans son dos. Et évidemment, comme dans Halo, les bleus et les rouges se tirent dessus à vu.
Mais John, c'est le héros, alors il se cache dans une caverne afghane qui se trouve être sa mine d'or. Glop glop ! Bon, il y a un gugusse en noir (ou un seigneur Sith avec une gueule de bois) qui lui tombe dessus, mais John Snow a un gun et fait feu sur le malappris. Qui meure et le téléporte sur Mars sans trop faire exprès.

Il y a la téléportation ... franchement, celui qui dit que c'est pompé sur Star Treck se jette la première pierre. La téléportation, il y a pas trouzmilles solutions. Y'a le "T'es là t'es plus là" et la "Photocope 3D de la MORT" ... alors dire que Carter est un pompiste, c'est vraiment facile.

Bon, maintenant, Carter est sur Mars. Il va être en slip dans des décors hallucinants. Ces deux points font pleurer les critiquards, alors que John Carter, pour mémoire, c'est ça :


Ouaip, du slip alien !

A partir de là, c'est Nature et Découverte. Je vous laisse ici, franchement, je m'en voudrais de vous spoiler. Mais j'aimerais revenir sur deux choses. Les aliens et l'arènes.
Les aliens sont bien pensés, ils ne sont pas Tolkiennesques ou blanc-noir ... sisi, ce n'est pas les hippis d'Avatar (Cameron, si tu m'entends). Le film présente de façon clair leurs habitudes, leurs manières de vivre et de penser. Le traitement est impeccable. Franchement. Et je ne comprend pas ce que les critiqueux reprochaient à ces êtres. C'est un des gros point fort du film, en plus !
Et puis l'arène ... c'est beau, epic ... où est gladiator ? Depuis quand des hommes nus huilés de sueur dans une arène de sable fin pompent (*uhm*) sur gladiator ?

Franchement, c'était cool, c'était très John Carter, c'était fun et divertissant. Je vous invite à voir ce film, car c'est un très bon moment assuré !
@+ !